Randonnée de 9km au départ de Rocquefort (76), non loin d’Yvetot.
Encore une charmante petite randonnée non loin d’Yvetot. Nous sommes à Rocquefort, dont le nom vient d’une ancienne forteresse féodale, et partons sur les traces du mystérieux Vert Buisson. Le Vert Buisson est un ruisseau qui disparait ici dans les cavités du plateau calcaire. La légende raconte que lorsque le Vert Buisson reprend son cours en surface, il annonce une catastrophe à venir… L’itinéraire longe le château de Rocquefort (XVIIIe) et l’église Notre-Dame-de-l’Assomption (XIXe), ancien lieu de pèlerinage. Le circuit du Vert Buisson est proposé par Yvetot Normandie Tourisme, il est balisé de fuchsia.
Le Vert-Buisson est un ruisseau qui n’est pas seulement légendaire. Il fut autrefois capable d’actionner les moulins d’Ecole Raine et de Termolin ! Désormais, il est surtout connu pour disparaître à la manière du Sec Iton. Son cours quitte la surface pour suivre des galeries du plateau calcaire. Les hasards de la géologie lui font parfois retrouver son lit en surface. La légende raconte que lorsque le Vert-Buisson coule à la vue de tous, il annonce une catastrophe à venir… (ref : mairie de Rocquefort)
L’église Notre-Dame-de-l’Assomption de Rocquefort abrite une relique de Saint Hildevert, l’évêque de Meaux au VIIe siècle. Cette relique donnait lieu autrefois à un pèlerinage important. Les reliques du saint étaient promenées de ville en ville et finirent par être abritées dans la collégiale de Gournay-en-Bray, aujourd’hui église paroissiale. On dit qu’à la Saint Hildevert, le 27 mai, est mort tout arbre qui n’est pas vert. (ref Wikipedia)
L’actuel château de Rocquefort a été construit pour la famille Dandasne au XVIIIe siècle. Son plus célèbre habitant est le marquis de Lever, ancien colonel de cavalerie dans l’armée de Condé. Il avait constitué à Rocquefort une bibliothèque très importante, connue des savants de son époque pour ses documents historiques et ses précieux manuscrits. Le marquis de Lever repose dans sa chapelle funéraire élevée dans le cimetière. Ce château succède à une forteresse féodale plus ancienne. Une motte castrale et des remparts de cailloux étaient encore visibles dans le parc du château au XIXe. Une autre motte castrale se trouve dans le bois de la Butte du Câtelier. C’est cette forteresse médiévale qui a donné son nom au village. (ref : Géographie du département de la Seine-Inférieure de M. l’abbé Bunel, publiée en 1817 par M. l’abbé Tougard, professeur au Petit-Séminaire de Rouen)